J’étais depuis longtemps attirée par la trilogie du Puits des mémoires du même auteur mais je n’ais pas encore eu l’occasion de la découvrir. Lorsque j’ai vu La Maîtresse de Guerre en proposition dans les partenariats sur Livraddict je n’ai pas pu résister malgré mon planning surchargé car ce roman me paraissait un bon départ pour découvrir l’écriture de Gabriel Katz, sans pour autant me lancer dans une trop grande aventure.
Ce roman est le récit initiatique d’une jeune femme qui décide de prendre sa destinée en main : Kaelyn. Fille d’un maître de Guerre, elle s’est engagée dans l’armée afin de prouver sa valeur. Mais elle n’en aura pas le temps puisque lors de sa première mission en tant qu’éclaireur son groupe entier va être décimé par un bien étrange mercenaire…
Kaelyn est une jeune femme à laquelle je me suis très vite attachée. Elle est forte et courageuse. Elle possède un côté fragile mais le cache aisément grâce à sa verve naturelle qui la met quelques fois dans des situations périlleuses. Le fait que le roman soit essentiellement axé de son point de vue permet de tracer une histoire de femme qui tente de se faire accepter dans un milieu d’homme : la Guerre. Et pour ça elle devra se battre autant mentalement que physiquement.
Le duo qu’elle forme avec Hadrian, en revanche ne m’a pas bouleversée. Même s’il montre le côté féminin fragile de Kaelyn, j’aurai aimé que l’auteur évite de s’attarder sur une romance qui finalement n’était pas nécessaire pour s’attarder peut-être plus amplement sur le rapport maître / élève. Hadrian est un homme mystérieux dont on ne connaît rien et que je n’ai pas spécialement apprécié. Le fait d’être dans un flou permanent par rapport à son comportement m’a beaucoup perturbée. Et son comportement vis à vis de Kaelyn m’a donné envie de le gifler. Sans faire de spoiler je pense que si je vous dis : « Ce qui se passe dans le désert », tous ceux qui ont lu le roman comprendront où je veux en venir.
La force du roman se trouve donc dans le personnage de Kaelyn mais pas uniquement. L’auteur réussi à nous faire vivre son sujet : l’absurdité de la guerre, la façon dont les hommes deviennent des brutes sanguinaires alors même qu’ils viennent pour une cause qu’ils trouvaient « humaines » ; le tout mêlé habilement à l’histoire d’une femme pas ordinaire. Gabriel Katz montre dans ses pages que quand on veut on peut ; et sa façon de narrer est particulièrement captivante. J’ai été absorbée par les descriptions, la découverte du continent d’Azman, un endroit aux accents orientaux a été un véritable plaisir. De plus, l’auteur gère à merveille les retournements de situations auxquels on s’attend le moins qui permettent une lecture rythmée par les différents complots et autres trahisons.
La Maîtresse de Guerre est un beau destin de femme sur fond de guerre et ce roman possède toutes les qualités d’une excellente histoire de fantasy aux thèmes subtiles et bien menés.


Je te hais… 98 jours… -_-
Lu et bien aimé, même si ce n'est pas le livre que je retiendrais le plus. Un bon moment dans l'ensemble !
Maintenant il faut que tu découvres le Puits des Mémoires, dès que tu pourras, car cette trilogie est encore meilleure que la Maitresse de Guerre (qui est déjà excellent ! <3) =)
Ohh un très bel avis qui donne vraiment envie!! 🙂
Je ferai peut être comme toi alors, commencer par ce One Shot avant de m'attaquer au reste de son oeuvre.