Après avoir lu d’une traite “Un monde idéal où c’est la fin” du même auteur, c’est avec plaisir que je me suis mise dans un autre de ses ouvrages qui est différent, mais montre toujours la grande réflexion de J. Heska sur de nombreux phénomènes de société.
Dans ce court roman on découvre, Jérôme, un jeune homme qui vit avec un profond mal être. Il n’arrive pas à s’intégrer dans la société, ses collègues de boulot se moquent régulièrement de lui, et sa timidité maladive ne l’aide pas vraiment à s’imposer, que ce soit sur le plan relationnel ou professionnel. Il n’a qu’un seul ami : Etienne, fan de science fiction avec qui il partage quelques moments. Mais Jérôme ne veut pas être quelqu’un d’invisible, il n’aime pas sa situation, et pour changer il va tenter de suivre les préceptes d’un magazine féminin pour peu à peu arriver à sa propre réflexion et son étude sur les « antipathes ». Ces gens qui sont méchant, égoïste, indélicats voir carrément impolis sans toujours le savoir. Mais ses idées vont prendre une ampleur qu’il ne soupçonnait pas…
Jérôme est un personnage auquel on s’attache en raison de la proximité qu’il a avec le lecteur. Le roman sous forme de journal intime permet de nous imprégner de ses états d’âmes et d’être en phase avec ce qu’il pense. Le sentiment de rejet qu’il ressent est courant dans le monde actuel et je pense qu’il n’est pas très difficile de s’identifier par rapport aux diverses situations décrites. Les autres personnages comme Etienne, bien que secondaires, possèdent également leurs importances. J’ai d’ailleurs trouvé Etienne touchant, peut être parfois plus que Jérôme.
Le fait que l’histoire se passe à Lyon a aussi fait que je me suis facilement imaginée à leurs place. J. Heska décrit beaucoup d’endroits que je connais et j’ai pu imaginer le périple de son héros dans les rues de la capitale de la gastronomie.
L’écriture de l’auteur est piquante, il montre un problème de société en utilisant le parti du Cimondisme (créé par Jérôme) et le mal être de ses personnages. Il en vient à poser une question essentielle : et si on avait tous une part d’antipathes en nous ? J’ai trouvé la réflexion intéressante et J. Heska nous mène sur les traces de ses propres idées d’une façon habile. Malgré tout je n’ai pas été transcendée ce roman, même si je ne peux que reconnaître toutes les bons points de l’histoire, je n’étais pas tout à fait conquise en le refermant.


Ceux qui se sentent d'humeur philosophique ? Mouais, pourquoi pas. Je n'ai pas apprécié l'autre ouvrage de l'auteur, alors je retenterai ma chance sur celui-ci quand ce sera possible 🙂
Ce livre m'a vraiment percuté avec ses nombreuses théories même si c'est tout à fait utopique 😉 Ce n'est pas du tout le genre de mes lectures habituelles, ce qui explique peut être pourquoi j'ai eu un coup de coeur.
Ce livre ne m'intrigue pas tant que ça 🙁
Coucou !
J'ai été récemment "taguée". Je ne sais pas si tu connais le principe, ce sont des questions entre bloggeuses, et du coup, j'ai du séléctionner de nouvelles bloggeuses.
Tu as été taguée !
Tout est dans mon article ici :
http://leschroniquesdeffy.blogspot.fr/2013/09/tag-1.html
J'espère que tu participeras !
Oui oui je connais ^_^
J'ai répondu et je t'ai mis le lien sur ton article !
Je n'ai pas réussi à aller bien loin dans ce livre, je pense que je n'étais pas du tout réceptive à l'ambiance générale quand je l'ai commencé, alors je l'ai mis de côté…
Ha bah ça me fait ça pour On ne peut pas lutter contre le système du même auteur… Impossible de rentrer dedans et l'ambiance me laisse vraiment de marbre :/ De côté aussi donc…