Tout ne va pas bien à Hummingbird Creek. Personne ne peut le voir. Personne ne peut sortir.
Mae vit à Hummingbird Creek, un hôpital psychiatrique pour adolescents où la guérison est traitée sous un nouvel angle qu’on pourrait résumer par « un esprit sain dans un corps sain ». Si Mae n’est pas une patiente, mais la fille du psychiatre ayant mis sur pied ce sanatorium novateur, cela n’empêche pas l’adolescente de devoir obéir à toutes les règles de vie de Hummingbird. Elle suit donc un emploi du temps très strict où se mêlent sport, apprentissage et activités libres. L’existence tranquille de Mae est brutalement remise en question lorsqu’elle prend l’appel de quelqu’un de sa famille dont elle n’avait jamais entendu parler jusque là… Que cachent ses parents ? Quels secrets va-t-elle découvrir derrière la façade bienveillante d’Hummingbird Creek ?
Dès les premières pages, on découvre la vie de Mae étrangement réglée et hors du monde. L’adolescente ne sort quasiment jamais d’Hummingbird Creek, en tout cas pas sans accompagnateur et le moindre élément de sa vie est sous contrôle, y compris ses constantes vitales surveillées par une montre portée en permanence. Dans ce centre, on ne mange pas n’importe quoi, n’importe quand, le sport est obligatoire, l’accès internet est réglé à la minute et seuls certains sites sont autorisés, toute substance contraire au règlement (ce qui va des bonbons à la cigarette) est bannie sous peine de graves sanctions. L’hôpital possède même un système économique interne permettant aux résidents de payer des extra ou des objets.
Toutes ces règles ont pour but d’aider les patients à renouer avec une existence saine, sans aucun élément addictif. Le but est donc louable, mais on se rend vite compte que les choses ne tournent pas rond. Mae ne connaît pas grand-chose de la vraie vie et la nouvelle institutrice s’occupant des enfants des membres du Staff, Ms Ray, émet rapidement des doutes sur le programme éducatif.
Je ne peux pas dire que je me suis beaucoup attachée à Mae qui, en grande partie à cause de son éducation, est une jeune fille naïve et parfois irritante. Elle évolue de page en page, mais on ne parvient pas vraiment à l’apprécier.
Je lui ai préféré son ami Drew, plus caustique et réfléchis qui n’hésite pas à remettre les règles en question. Malheureusement, les autres protagonistes comme Thet et Noah manquent de substance et ne soulèvent pas la moindre émotion chez le lecteur.
Je reprocherai également une absence de fond dans le personnage du « méchant » qui m’a fait penser à un antagoniste de dessin animé…
See how they lie n’en est pas moins un thriller appréciable qui se lit rapidement. On souhaite comprendre ce qui se passe à Hummingbird et les suppositions sont nombreuses tout au long du livre. Malgré une première partie un peu lente, servant de mise en place, les choses s’accélèrent et le rythme passe en un clin d’œil de plat à soutenu. Certaines révélations m’ont surprise, d’autres non, il y a encore une fois à ce niveau, une certaine inégalité qui nous laisse tout de même un petit arrière-goût amère. La fin est d’ailleurs très décevante en plus d’être particulièrement mal décrite. On ne comprend rien à l’action qui se déroule. Le tout est très confus et on termine donc sur une note plutôt négative.
L’écriture de Sue Wallman est cependant agréable à lire, le vocabulaire est simple. Il est aussi intéressant de penser que l’auteur a vécu plusieurs années dans un hôpital avec son père psychiatre. Ce qui laisse à imaginer que Sue Wallman a pu s’inspirer de sa vie sur place pour écrire ce roman.


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2 Commentaires sur "See how they lie"
Les défauts sont vraiment dommage parce que l’histoire est quand même plutôt dingue (c’est le cas de le dire hein) et me tenterais trop! J’aurais pu passer outre certaines choses mais les fins pas tops, c’est quand même le PIRE qu’on puisse trouver dans un livre je trouve^^ On s’accroche on s’accroche et… BAM. Déception!
Non franchement ne perds pas ton temps avec ce bouquin, il est sympa mais la fin est beaucoup trop nulle haha.